Portrait d’équipe – Adam Frégeau
L’histoire d’ESA, c’est avant tout l’histoire des personnes qui composent son équipe.
C’est avec grande fierté qu’on vous présente ceux qui font de notre entreprise ce qu’elle est aujourd’hui.
Pour en savoir plus sur notre mission et notre équipe, consultez notre section À propos.
Quel est ton poste dans l’équipe ESA ?
Je suis le directeur financier chez ESA. Au sens large, je m’assure que nos finances vont bien, mais dans une entreprise croissante comme la nôtre, il y a plusieurs autres volets au poste. Je gère la partie technique comme la réglementation, la comptabilité, mais aussi ce qui a rapport à la gestion de nos équipes au sein de l’entreprise.
Comme on travaille avec une petite équipe, dois-tu souvent accomplir des tâches qui sortent de ton rôle principal ?
Je le fais de moins en moins à mesure que l’équipe grandit, mais c’est sûr que tout le monde doit porter plusieurs chapeaux et s’entraider entre départements. Mais notre équipe travaille bien ensemble, donc on arrive à alléger nos charges de travail entre nous.
Depuis combien de temps travailles-tu chez ESA ?
Ça va faire dix ans cette année ! Je suis arrivé en 2014. À cette époque, on avait un prototype sans nom, qui est devenu le Récup’Air, notre premier produit commercialisé. Nous n’avions pas toutes les ressources qu’on espérait avoir pour obtenir un produit satisfaisant pour nous, mais avec nos efforts, nous avons progressé avec le ESA-800, le ESA-1000 et finalement le ESA-3000, aujourd’hui notre produit principal.
As-tu toujours eu un intérêt pour le milieu agricole ?
Ce n’était pas du tout dans mes plans de travailler dans ce milieu, mais je suis très heureux de l’avoir rejoint. En sortant de l’université avec un BAC en comptabilité, je me suis rendu compte que c’était un bon outil à avoir, mais que je ne voulais pas en faire une carrière nécessairement. La question de “ce que je veux faire dans la vie” me hantait; je savais seulement que je voulais être entrepreneur, mais en quoi ?
Dans quelles circonstances as-tu rejoint l’équipe ESA ?
J’ai rencontré Gabriel pendant que j’étudiais pour ma maîtrise en administration des affaires. La manière dont il a évolué au travers de ses stages et la technologie qu’il développait m’ont interpellé. Je lui ai offert de travailler avec lui lorsqu’il aurait un produit stable, et c’est de là qu’on a créé un plan d’affaires ensemble. Nous avons décidé de foncer et de continuer à mettre nos efforts en commun, sans avoir peur de l’échec.
Comment décrirais-tu ESA à quelqu’un qui ne connaît pas la compagnie ?
La mission d’ESA, c’est d’amener des technologies dans le milieu agricole, qui permettent à nos clients d’avoir des solutions rentables ET qui réduisent leur empreinte environnementale.
Un des gros défis de notre génération est le combat contre le réchauffement climatique, donc réduction de l’impact de l’humain sur notre planète. Je pense que l’efficacité énergétique est une très belle réponse à ce problème. Ça ne résout pas tout, bien sûr, mais c’est un grand pas pour l’industrie qu’on se doit de faire. C’est ce qu’on essaie d’amener aux fermiers à l’aide de produits innovateurs, comme le ESA-3000, qui réutilise de l’énergie sur les fermes qui serait autrement gaspillée.
As-tu rencontrés des défis ou des obstacles dans ton travail ? Comment les as-tu surmontés ?
Absolument ! Je me rappelle qu’à nos débuts, on parlait à des amis qui avaient eux aussi une compagnie en émergence. Ils développaient des bouées qui utilisaient l’énergie marémotrice pour dessaler l’eau et la rendre potable. Ils nous ont dit : “J’ai été obligé de faire de la plongée en Floride, pour réparer nos systèmes…” Je comparais ça avec notre réalité d’aller sur le terrain, à -40°C, pour tenter de comprendre pourquoi une hélice avait gelé et empêchait un échangeur de travailler… je les enviais un peu ! Bien sûr, l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, je ne doute pas de la difficulté de leurs défis. Mais dans ces moments-là, j’avais envie, moi aussi, d’aller nager en Floride !
Malgré tout, nous avons eu beaucoup de place pour innover, puisque les conditions où on travaille peuvent facilement être décourageantes, vu l’intensité et la variabilité du climat nordique. Un autre point positif, c’est qu’après avoir affronter des défis difficiles comme ça, les autres obstacles semblent moins pire par la suite, et ça nous permet de continuer d’avancer sans craintes.
Quel a été ton moment “coup de coeur” au sein d’ESA jusqu’à maintenant ?
On en a vécu un récemment, qui pour moi était magnifique : nous avons achevé la production du millième échangeur d’air ESA-3000. Pour moi, ça paraissait à des années-lumière, comme objectif. En plus, par coïncidence, on recevait au même moment des revendeurs de partout au Canada dans l’usine-même, à Sherbrooke. Ils se sont déplacés pour suivre une formation et devenir des experts de l’appareil, et ils ont pu célébrer cet accomplissment avec toute l’équipe. Je pense que c’était un beau jalon pour l’entreprise, et un moment mémorable pour nous qu’on a pu partager avec les invités qui étaient présents.
À quoi ressemble ton quotidien ? Quels sont tes mandats, tâches principales ?
C’est difficile à dire, mais c’est ce que j’aime de mon travail; mes journées ne se ressemblent pas tellement. J’aime beaucoup plus avoir des tâches variées chaque jour que de toujours faire la même chose. La plupart du temps, quand une tâche se répète dans mes journées, on finit par en faire un nouveau poste dans l’entreprise.
Une journée en tant que directeur des finances, c’est surtout de regarder quels sont les plus gros défis qui s’en viennent pour ESA, ou prévoir ceux qui pourraient arriver, puis de trouver des solutions pour les résoudre. Quand la partie “problèmes” est règlée, je trouve quelles opportunités nous attendent, et j’établis les étapes à suivre pour qu’on soit prêt à les exploiter.
Dirais-tu que tu aimes mieux pallier aux problèmes pour la compagnie au sens large, ou t’impliquer dans les détails personnellement ?
C’est important pour moi de travailler dans les détails pour me mettre dans le contexte des problèmes et voir ce que les gens vivent dans leurs départements, mais j’aime beaucoup mieux prendre des décisions globales pour la compagnie. Je me renseigne auprès des départements et investit nos ressources aux bons endroits pour qu’ils aient eux-mêmes les moyens de s’accomplir et surmonter les défis reliés à leurs métiers.
Selon toi, qu’est-ce que tu apportes d’unique dans l’équipe d’ESA ?
Je pense qu’avec Gabriel, on fait un excellent duo d’entrepreneurs, on se complète parfaitement. Il apporte un côté optimiste à ESA, et moi, le côté pessimiste ! Ça a certainement sa valeur quand on planifie des projets. Je suis là pour montrer le revers de la médaille, les enjeux reliés aux décisions qu’on prend.
*Jossoua, notre spécialiste en production animale, entre dans la pièce*
Toi, Joss, trouves-tu qu’Adam apporte quelque chose d’unique ici ?
Adam, c’est quelqu’un qui est super généreux et fun à travailler avec. J’ai l’impression de parler avec un ami, mais il garde toujours un air professionnel. À chaque fois qu’on a une commande à passer, il est toujours là pour nous dire “c’est trop cher”.
Qu’est-ce qui te rend fier de travailler chez ESA ?
Notre mission me rend vraiment fier. La question de mon choix de carrière après mes études a vraiment été anxiogène pour moi, et ici, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma place et de faire une vraie différence dans le monde. On combat un enjeu qui est concret, réel et proche de nous, et on le fait de façon honnête, transparente, sans profiter de quelqu’un ou quelque chose pour arriver à nos objectifs. Je trouve ça vraiment le fun d’avoir un impact positif sur l’industrie en réduisant considérablement l’empreinte écologique des fermiers.
Je suis vraiment chanceux d’avoir l’opportunité de choisir les membres de son équipe. Choisir ses collègues de travail, pour moi, c’est une chance formidable qui permet de s’entourer de gens qui nous inspire et qui partage nos valeurs.
Tout le monde chez ESA a surmonté beaucoup d’obstacles pour se rendre où on est aujourd’hui, et c’est ce qui rend notre équipe forte, selon moi. On tente d’offrir un climat qui ouvre la porte aux erreurs, qui laisse à nos employés l’opportunité d’apprendre et de s’améliorer. Je trouve ça vraiment enrichissant, comme environnement.
Quel est ton souhait pour ESA dans les prochaines années?
Je souhaite à l’équipe de s’épanouïr dans chacun de nos rôles, et de créer le futur qu’on aimerait voir pour nous, notre entreprise et nos clients. Notre désir à tous, je crois, c’est d’avoir un impact encore plus grand dans le marché agricole, et je pense que nous sommes bien positionnés pour y arriver, et qu’on a une belle équipe pour y arriver.
Je nous souhaite de bons défis, et une bonne difficulté qui va permettre la croissance de la compagnie et la croissance individuelle de notre équipe.